Les transformations économiques introduites durant les deux dernières décennies par l'homme sur les franges côtières tunisiennes, sur terre aussi bien qu'en mer, dans le but du développement socio-économique, ont engendré des ruptures d'équilibre dans le milieu naturel. En mer, la surexploitation des zones de pêche a  éliminé certaines espèces, la pollution des eaux a perturbé la vie biologique de l'herbier et la vie de la faune marine ; sur terre la surexploitation  des nappes d'eau souterraine a provoqué l'épuisement des sources, ou la salinisation de la nappe phréatique ; l'industrialisation des régions à vacation agricole s'est soldée par la pollution de l'air, de la mer et par conséquent la stérilisation des zones culturales.